Les jeunes auteurs haïtiens plaident en faveur d’une nouvelle société où la culture ne sera pas traitée en parent pauvre. Ils réclament une attention spéciale au profit du secteur littéraire, secteur qui a du mal à renouveler ses cadres.
La culture haïtienne est en symbiose avec les mouvements culturels mondiaux. Les écrivains, les plus populaires, sont à l’avant-garde et effectuent un travail colossal de promotion de la culture haïtienne. D’aucuns se disent, malgré tout, inquiets. Les jeunes écrivains, appelés à prendre la relève, ne bénéficient d’aucun encadrement en vue d’assurer la perpétuation des valeurs culturelles haïtiennes. Les auteurs émergents ne demandent qu’à faire connaitre leurs œuvres. Celles-ci traduisent tantôt de la tristesse ou de l’inquiétude tantôt de l’espérance ou de la joie !
Je ne pardonne pas au malheur !
Mackendy Simon Junior a publié son premier livre intitulé « Je ne pardonne pas au malheur ». Dans ce recueil de poèmes, Mackendy a rendu hommage à son fils, Loubendy Marc Simon, décédé lors du séisme du 12 janvier 2010. Le jeune poète a puisé dans ses souvenirs de ce jour lugubre, l’énergie nécessaire pour relancer sa vie personnelle ainsi que sa relation familiale. « Ce fut le moment le plus triste de ma vie ; cependant, je suis parvenu à tenir bon », a raconté le poète qui dit vouloir bien faire. « J’ai voulu proposer une nouvelle façon d’écrire ». « Il faudra rompre avec cette mauvaise habitude d’écrire n’importe quoi frisant la médiocrité », a argumenté Mackendy Simon Junior.
« Je ne pardonne pas au malheur » comporte trente-quatre textes. « J’ai voulu également rompre avec la pratique des textes vides de contenu », a indiqué le jeune poète. Ce livre a été supervisé par les membres de « L’atelier du jeudi soir ». J’estime que c’est un travail qui peut enrichir la production littéraire en Haiti. « Je ne pardonne pas au malheur » a été soumis à l’appréciation du grand public lors de la 17e édition de livre en folie.
La prochaine publication de Mackendy Simon Junior est prévue pour décembre. Dans ce recueil, il sera question du social et de la politique. « Le poète a pour obligation de faire des propositions à la société », a soutenu Mackendy Simon informant que ce livre sera écrit en créole.
Les couleurs de l’avenir
Le titre est vraiment étonnant et original. « Les couleurs de l’avenir » résume le contenu de ce recueil de 32 poèmes. Le titre en substance indique que l’avenir de l’humanité ne sera pas meilleur si on ne prend pas soin de ses enfants. Si les enfants sont méprisés et maltraités l’avenir sera sombre. Haveson B. Florville, agent de développement communautaire, utilise sa plume pour exprimer ce qu’il voit. Le jeune poète, non indifférent aux malheurs des enfants, décrit le monde qui l’entoure. Ce qu’il ressent. Comment il voudrait voir le monde.
Florville affirme avoir passé plus de quatre (4) ans à écrire ses textes. Trente-deux (32) d’entre eux ont été finalement sélectionnés. Il avait entre 13 et 17 ans lorsqu’il a écrit ces textes. L’auteur se sent obligé de penser aux enfants pour un meilleur demain de l’humanité. « J’écris pour le grand public qui ne me connait pas encore. C’est le rôle des institutions qui font de la promotion pour les droits de l’enfant de m’accompagner afin de porter le livre aux gosses », a souhaité le jeune poète.
Florville estime que ce livre est de qualité et pourrait être classé œuvre littéraire. « J’ai écrit ces textes avec beaucoup de rigueur particulièrement Il pleut, l’enfant pleure qui a une très grande portée littéraire.
Florville a rendu hommage à quelques poètes ainés qui l’ont encadré lors de la préparation de ce livre. « La poésie doit faire son chemin en Haïti. Le public ne lit pas. Les jeunes poètes ne sont pas encadrés. Ils travaillent par amour pour ce qu’ils font. Je suggérais de renforcer le secteur éducatif. Je demanderais d’encourager les jeunes poètes en organisant des concours et assurer également la promotion de leur œuvre », a recommandé Haveson Florville qui a annoncé pour bientôt sa prochaine publication.
S’organiser pour la résistance
Les jeunes poètes, face à leurs conditions exécrables de fonctionnement en Haïti, se refusent à l’inaction. Ils se sont souvent réunis pour réfléchir à leur sort. Plusieurs éditions ont été créées dans le but d’encadrer les poètes émergents dépourvus de moyens de publier leurs œuvres. C’est le cas des « Éditions Bas de Page » qui travaillent à faire connaître les nouveaux auteurs. « Nous devons être solidaires si nous voulons vraiment enrichir la littérature haïtienne. Les Éditions Bas de Page ne disposent pas d’assez de moyens ; cependant, en accord avec d’autres institutions, nous pouvons réaliser plein de choses », a estimé Jean François Toussaint, principal dirigeant des Éditions Bas de Page.
Lire la suite sur le site du Matin...
La culture haïtienne est en symbiose avec les mouvements culturels mondiaux. Les écrivains, les plus populaires, sont à l’avant-garde et effectuent un travail colossal de promotion de la culture haïtienne. D’aucuns se disent, malgré tout, inquiets. Les jeunes écrivains, appelés à prendre la relève, ne bénéficient d’aucun encadrement en vue d’assurer la perpétuation des valeurs culturelles haïtiennes. Les auteurs émergents ne demandent qu’à faire connaitre leurs œuvres. Celles-ci traduisent tantôt de la tristesse ou de l’inquiétude tantôt de l’espérance ou de la joie !
Je ne pardonne pas au malheur !
Mackendy Simon Junior a publié son premier livre intitulé « Je ne pardonne pas au malheur ». Dans ce recueil de poèmes, Mackendy a rendu hommage à son fils, Loubendy Marc Simon, décédé lors du séisme du 12 janvier 2010. Le jeune poète a puisé dans ses souvenirs de ce jour lugubre, l’énergie nécessaire pour relancer sa vie personnelle ainsi que sa relation familiale. « Ce fut le moment le plus triste de ma vie ; cependant, je suis parvenu à tenir bon », a raconté le poète qui dit vouloir bien faire. « J’ai voulu proposer une nouvelle façon d’écrire ». « Il faudra rompre avec cette mauvaise habitude d’écrire n’importe quoi frisant la médiocrité », a argumenté Mackendy Simon Junior.
« Je ne pardonne pas au malheur » comporte trente-quatre textes. « J’ai voulu également rompre avec la pratique des textes vides de contenu », a indiqué le jeune poète. Ce livre a été supervisé par les membres de « L’atelier du jeudi soir ». J’estime que c’est un travail qui peut enrichir la production littéraire en Haiti. « Je ne pardonne pas au malheur » a été soumis à l’appréciation du grand public lors de la 17e édition de livre en folie.
La prochaine publication de Mackendy Simon Junior est prévue pour décembre. Dans ce recueil, il sera question du social et de la politique. « Le poète a pour obligation de faire des propositions à la société », a soutenu Mackendy Simon informant que ce livre sera écrit en créole.
Les couleurs de l’avenir
Le titre est vraiment étonnant et original. « Les couleurs de l’avenir » résume le contenu de ce recueil de 32 poèmes. Le titre en substance indique que l’avenir de l’humanité ne sera pas meilleur si on ne prend pas soin de ses enfants. Si les enfants sont méprisés et maltraités l’avenir sera sombre. Haveson B. Florville, agent de développement communautaire, utilise sa plume pour exprimer ce qu’il voit. Le jeune poète, non indifférent aux malheurs des enfants, décrit le monde qui l’entoure. Ce qu’il ressent. Comment il voudrait voir le monde.
Florville affirme avoir passé plus de quatre (4) ans à écrire ses textes. Trente-deux (32) d’entre eux ont été finalement sélectionnés. Il avait entre 13 et 17 ans lorsqu’il a écrit ces textes. L’auteur se sent obligé de penser aux enfants pour un meilleur demain de l’humanité. « J’écris pour le grand public qui ne me connait pas encore. C’est le rôle des institutions qui font de la promotion pour les droits de l’enfant de m’accompagner afin de porter le livre aux gosses », a souhaité le jeune poète.
Florville estime que ce livre est de qualité et pourrait être classé œuvre littéraire. « J’ai écrit ces textes avec beaucoup de rigueur particulièrement Il pleut, l’enfant pleure qui a une très grande portée littéraire.
Florville a rendu hommage à quelques poètes ainés qui l’ont encadré lors de la préparation de ce livre. « La poésie doit faire son chemin en Haïti. Le public ne lit pas. Les jeunes poètes ne sont pas encadrés. Ils travaillent par amour pour ce qu’ils font. Je suggérais de renforcer le secteur éducatif. Je demanderais d’encourager les jeunes poètes en organisant des concours et assurer également la promotion de leur œuvre », a recommandé Haveson Florville qui a annoncé pour bientôt sa prochaine publication.
S’organiser pour la résistance
Les jeunes poètes, face à leurs conditions exécrables de fonctionnement en Haïti, se refusent à l’inaction. Ils se sont souvent réunis pour réfléchir à leur sort. Plusieurs éditions ont été créées dans le but d’encadrer les poètes émergents dépourvus de moyens de publier leurs œuvres. C’est le cas des « Éditions Bas de Page » qui travaillent à faire connaître les nouveaux auteurs. « Nous devons être solidaires si nous voulons vraiment enrichir la littérature haïtienne. Les Éditions Bas de Page ne disposent pas d’assez de moyens ; cependant, en accord avec d’autres institutions, nous pouvons réaliser plein de choses », a estimé Jean François Toussaint, principal dirigeant des Éditions Bas de Page.
Lire la suite sur le site du Matin...