Il ne s'agit pas d'un film d'auteur mais d'un film de sensibilisation au choléra faisant partie d'une série, commandée par une grande organisation internationale, l'UNESCO. Néanmoins ce genre cinématographique, jusqu'à présent négligé par les cinéastes haïtiens, pourrait bien faire des émules...
Haïti possède tout ce qu'il faut : peintres, dessinateurs, sculpteurs, graphistes et surtout lacréativité, pour alimenter une forme d'expression qui pourrait permettre un nouveau regard sur les thèmes abordés par les artistes et les cinéastes plus particulièrement.
Les succès de Kirikou, Azur et Azmar, du château ambulant ou encore de Persépolis démontrent bien l'intérêt du public, jeune et adulte, pour ce cinéma, porteur également de nombreux débouchés économiques : il faut des équipes de dessinateurs souvent nombreuses pour aboutir à quelques minutes de films...et ce n'est pas ce qui manque à priori en Haïti.
L'intérêt du film d'animation est multiple et dans le cas d'Haïti, il serait un moyen de sensibiliser les plus jeunes à cette forme de narration, un moyen ludique de faire passer des idées, de les inclure dans une réflexion sur leur pays. On peut déjà imaginer toutes les histoires réelles ou imaginées et les thèmes qui pourraient être abordés: le patrimoine, le respect, l'environnement, l'histoire...Pour ne parler que de celui-ci, les pères de la patrie et tous les héros qu'a connu le pays seraient déjà des sujets de choix.
Mais pour développer ce genre, il faudra qu'Haïti se dote d'espaces de création, qu'elle fasse appel à des professionnels du secteur, tant dans le domaine de l'écriture que de la réalisation, qu'elle créée un atelier et sans doute d'une véritable école de cinéma, tant attendue.
En attendant, un ordinateur et une caméra feront l'affaire, quant au médiums, ils sont quasiment sans limite : sable, dessins sur papier, dessins sur verre, papier découpé, pâte à modeler...et ne dépendent que de la créativité de chacun.
Haïti possède tout ce qu'il faut : peintres, dessinateurs, sculpteurs, graphistes et surtout lacréativité, pour alimenter une forme d'expression qui pourrait permettre un nouveau regard sur les thèmes abordés par les artistes et les cinéastes plus particulièrement.
Les succès de Kirikou, Azur et Azmar, du château ambulant ou encore de Persépolis démontrent bien l'intérêt du public, jeune et adulte, pour ce cinéma, porteur également de nombreux débouchés économiques : il faut des équipes de dessinateurs souvent nombreuses pour aboutir à quelques minutes de films...et ce n'est pas ce qui manque à priori en Haïti.
L'intérêt du film d'animation est multiple et dans le cas d'Haïti, il serait un moyen de sensibiliser les plus jeunes à cette forme de narration, un moyen ludique de faire passer des idées, de les inclure dans une réflexion sur leur pays. On peut déjà imaginer toutes les histoires réelles ou imaginées et les thèmes qui pourraient être abordés: le patrimoine, le respect, l'environnement, l'histoire...Pour ne parler que de celui-ci, les pères de la patrie et tous les héros qu'a connu le pays seraient déjà des sujets de choix.
Mais pour développer ce genre, il faudra qu'Haïti se dote d'espaces de création, qu'elle fasse appel à des professionnels du secteur, tant dans le domaine de l'écriture que de la réalisation, qu'elle créée un atelier et sans doute d'une véritable école de cinéma, tant attendue.
En attendant, un ordinateur et une caméra feront l'affaire, quant au médiums, ils sont quasiment sans limite : sable, dessins sur papier, dessins sur verre, papier découpé, pâte à modeler...et ne dépendent que de la créativité de chacun.