"Je suis né en Haïti, le 2 octobre 1984 à Port-au-Prince , je n’ai pas eu d’enfance, ma mère est décédée en 1990...j’allais avoir 6 ans. A l'école j’étais l'un des brillants élèves mais je dessinais souvent en classe. En fait, j’ai commencé à dessiner à l'âge de 3 ans. Au départ, c'était plutôt quelque chose que je faisais au hasard, occasionnellement. Je me croyais toujours très bon dans tout ce que j’entreprenais alors qu’il n’y avait pas grand chose dans ma vie. En grandissant, j’ai vécu avec les Barikad Crew, et c’est en 2001 que je découvre le graffiti, c’est là que je fais la connaissance d'un grand grand frère qui s'appellait Jean Walter Senatus connu sous le nom de PAPA K-Tafalk. Il croyait toujours en ce qu'il faisait et se donnait à fond pour parvenir à ses rêves.
K-tafalk a tout changé dans le monde du hip hop créole, en Haïti. Il a eu le courage de faire la différence malgré les durs moments, j'ai été témoin de tout cela, j'ai vécu tous ces moments là, quand on l'humiliait, qu’on le méprisait à chaque fois qu’il tentait de décrocher un contrat pour son groupe. Mais il me disait toujours « Jerry quoique tu fasses ne baisse jamais les bras », et je lui disais toujours " mon frère j'ai déjà cela en moi, merci de réveiller le tigre en moi ». Il m' a toujours dit « Jerry, moi je fais du rap pour le changement alors c'est le moment de prouver à notre peuple combien le changement est important pour nous, tu dois faire du graffiti pour le changement». Hélas mon ami est mort dans un terrible accident de voiture le 15 juin 2008, ça a été vraiment dur pour moi et pour le peuple, il était un grand frère et il restera toujours dans mon coeur.
Quand j ai terminé l‘école, je me suis inscrit tout de suite à une école d'art. J’ai choisi l'Enarts pour une raison de challenge, pour prendre l'habitude de dessiner souvent, j’y suis resté 2 ans et malheureusement j'ai du abandonner pour me former tout seul. je suis retourné dans les murs en 2008, après la mort des amis, j'avais fait une promesse a K-tafalk alors je devais la tenir. Mon premier graf. social je l’ai fait sur le mur dela faculté des science à 1 heure du mat... après 3 mois, j’étais invité à Miami pour une conférence avec le Youth Crime Watch of America, dès mon retour, je recommencé à faire des graphes sociaux. En Haïti, le seul graf. qu'on trouve sur les murs c'est " VOTE et ABA " moi je suis vraiment contre tout cela. Je considère le graf. comme l'arme la plus parfaite pour faire une révolution artistique, quelque soit le système.
Mon père ne sait pas que je suis devenu populaire, il y a même des rumeurs qui disent que la police me recherche à cause de mes graf. mais je continuerai jusqu'à la fin de mes jours and I always give God the first place in my life".
Lire l'article paru dans le Miami Herald le 29 juin 2010
Galerie photos dans le Miami Herald
Galerie photos sur Trottoir Galerie
Voir le reportage de CNN
K-tafalk a tout changé dans le monde du hip hop créole, en Haïti. Il a eu le courage de faire la différence malgré les durs moments, j'ai été témoin de tout cela, j'ai vécu tous ces moments là, quand on l'humiliait, qu’on le méprisait à chaque fois qu’il tentait de décrocher un contrat pour son groupe. Mais il me disait toujours « Jerry quoique tu fasses ne baisse jamais les bras », et je lui disais toujours " mon frère j'ai déjà cela en moi, merci de réveiller le tigre en moi ». Il m' a toujours dit « Jerry, moi je fais du rap pour le changement alors c'est le moment de prouver à notre peuple combien le changement est important pour nous, tu dois faire du graffiti pour le changement». Hélas mon ami est mort dans un terrible accident de voiture le 15 juin 2008, ça a été vraiment dur pour moi et pour le peuple, il était un grand frère et il restera toujours dans mon coeur.
Quand j ai terminé l‘école, je me suis inscrit tout de suite à une école d'art. J’ai choisi l'Enarts pour une raison de challenge, pour prendre l'habitude de dessiner souvent, j’y suis resté 2 ans et malheureusement j'ai du abandonner pour me former tout seul. je suis retourné dans les murs en 2008, après la mort des amis, j'avais fait une promesse a K-tafalk alors je devais la tenir. Mon premier graf. social je l’ai fait sur le mur dela faculté des science à 1 heure du mat... après 3 mois, j’étais invité à Miami pour une conférence avec le Youth Crime Watch of America, dès mon retour, je recommencé à faire des graphes sociaux. En Haïti, le seul graf. qu'on trouve sur les murs c'est " VOTE et ABA " moi je suis vraiment contre tout cela. Je considère le graf. comme l'arme la plus parfaite pour faire une révolution artistique, quelque soit le système.
Mon père ne sait pas que je suis devenu populaire, il y a même des rumeurs qui disent que la police me recherche à cause de mes graf. mais je continuerai jusqu'à la fin de mes jours and I always give God the first place in my life".
Lire l'article paru dans le Miami Herald le 29 juin 2010
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Novembre 2010 - Alors que le choléra frappe Haïti depuis 2 semaines, Jerry poursuit son travail de Graffeur Social et met son travail au service de l'information auprès de la population. Un reportage de MSNBC.